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Législatives 2007 France: abstention record La majorité présidentielle recueillerait entre 43% et 46 % des voix selon les instituts de sondage, l'ex-gauche plurielle entre 35% et 37%. L'UMP aurait entre 383 et 501 sièges, le PS et ses alliés entre 60 et 185. Le taux d'abstention est très élevé: entre 37% et 40%.
Le taux d'abstention pour le premier tour de ces élections législatives 2007 a battu un record au regard des élections qui se sont déroulées ces trente dernières années. Faut-il vraiment s'en étonner? A peine sortis de la campagne présidentielle, les électeurs ont été plongés de nouveau dans les discours, les promesses et les projets de société.
La campagne électorale, mal suivie par les Français, a été indéniablement mal conduite par les candidats. Elle aura été molle, sans entrain, sans idéal. Comme si tout était joué d'avance. De fait, la vague bleue, tant promise par les medias, s'est confirmée.
On parle de lassitude. Pas seulement. Il s'agit plutôt d'un renoncement. Une partie abandonnée parce que perdue d'avance.
D'ailleurs, pourquoi jouer? Le mode de scrutin de l'élection législative reflète mal la volonté des Français. Le découpage des circonscriptions distorsionne les résultats: plus pour beaucoup et moins pour un peu. Merci Monsieur Pasqua. Avant lui : merci Monsieur Mitterand. Alors, on parle d'incorporer une dose de proportionnelle. Une dose, une lichette ou une franche portion…
420/140/et les autres
La future assemblée nationale se composera d'environ 420 sièges pour l'UMP et 140 pour le PS. L'UMP est-elle donc vraiment 3 fois meilleure que le PS? «Ca n'a rien à voir, on ne compte pas comme ça! Législatif, c'est local. Présidentiel, c'est national. » Alors, dans ce cas, pourquoi l'UMP sera-t-elle 3 fois plus forte à l'Assemblée nationale?
Ce n'est plus une vague bleue, c'est une chape bleue; l'illustration de la démocratie dans ce qu'elle a de plus absurde: conduire au pouvoir ceux qui le confisqueront et ne le rendront pas.
La victoire de la droite s'est bâtie sur le champ de ruine de la gauche. Les éléphants discordants portent une responsabilité historique.
Et le 17 juin? Il est à craindre que les électeurs désertent de nouveau les urnes. A quoi bon, les sondeurs, comme toujours ont déjà tout prévu.
Dimanche 10 Juin 2007 - 23:06
"En une semaine, tout bascule. La présidentielle a tout accéléré. Sarkozy est élu président. Paris s’est transformé en circuit de courses automobiles et de motos. L’UDF se meurt. La politique locale sur Nîmes se mute en une guerre civile ridicule FOURNIER - LACHAUD. Les appétits de carrière ressurgissent, étonnent et déçoivent. Triste de voir tous ces députés UDF courir vers Sarkozy, comme si la politique n’était qu’une affaire de destin personnel. Non, il y a le courage , la fidélité, la bravoure qui restent des valeurs vaines." Ce sera votre député... Elle est belle la France... Le vent tourne...
La droite en passe de réaliser le grand chelem dans le Gard
11.06.07 | 00h30 La droite est en passe de réaliser le grand chelem dans le Gard où le seul député PS sur cinq élus, William Dumas, se retrouve dimanche en ballottage très défavorable dans la 5e circonscription.
Le Front national voit par ailleurs son score dans le département s'effondrer de façon spectaculaire par rapport à 2002.
M. Dumas a obtenu 26,03% contre 38,50% à l'UMP Christophe Ruas dans la 5e (Le Vigan-Alès). Lors d'une législative partielle en 2004, M. Dumas avait pourtant remporté plus de 34% des voix au premier tour contre à peine 19% pour M. Ruas, et il avait été élu avec plus de 62% des suffrages au second tour.
Dans les quatre autres circonscriptions du département, les députés de l'UMP et leur allié UDF, qui ont manifestement su drainer une grande partie de l'électorat d'extrême droite, sont tous quasiment assurés d'être reconduits au second tour.
A Nîmes, dans la 1ère circonscription, le député sortant Yvan Lachaud, élu en 2002 sous l'étiquette UMP mais qui se présentait cette fois-ci sous les couleurs de l'UDF
après son ralliement in extremis à Nicolas Sarkozy, recueille 44,79% des voix. Il affrontera au second tour la socialiste Françoise Dumas (17,85%, soit moins de 10% des inscrits). La candidate du FN Evelyne Ruti, qui avait attiré plus de 19% des voix en 2002, n'en obtient cette fois-ci que 6,56%.
Même effondrement de l'extrême droite dans la 2e, où le Front national avait devancé l'UMP Etienne Mourrut en 2002. Député-maire sortant du Grau-du-Roi, M. Mourrut dépasse cette fois 48% tandis que le FN doit se contenter de 8,28%.
Le candidat de l'UMP affrontera au second tour le conseiller régional socialiste Robert Crauste (22,06%) dans cette circonscription qui avait donné plus de 60% des voix à Nicolas Sarkozy à la présidentielle.
Dans la circonscription de Bagnols-sur-Cèze (3e), l'UMP Jean-Marc Roubaud a frisé l'élection dès le premier tour (près de 49%) et affrontera le socialiste Alexandre Pissas (23,77%).
Dans la 4e circonscription (Alès-Le Grand Combe), le député-maire UMP d'Alès, Max Roustan, obtient 44,62% des voix contre 21,66% à son adversaire communiste Patrick Malavieille, qui ne semble pas en mesure d'inverser la tendance même avec le report des suffrages socialistes (13,21%).